Chanson-titre de son prochain album
Spectacle-lancement le 10 novembre au Lion d’or dans le cadre de Coup de coeur francophone
présente , troisième extrait et chanson-titre de son prochain album, qui paraîtra le 6 octobre. Ce quatrième opus de chansons originales succède à Liqueur, sorti en 2018.
Après les deux extraits précédents appelant au déhanchement, le bijou pop aux envolées lyriques de cordes disco
et la fiévreuse oscillant entre frénésie et apesanteur, l’autrice-compositrice-interprète ralentit le rythme avec la soyeuse , offerte sur le ton de la confidence.«
m’a permis d’exprimer quelque chose d’enfoui profondément en moi depuis quelques années. Ma chanson exutoire, ma chanson pansement, ma chanson beauté douce, mon amie, mon amour, la vie, la mort pis toute. Elle a remis en ordre mes pensées, donné une voix nouvelle à ma musique. Elle est ma chanson clé-colle du prochain album et a donné un sens à toutes les autres. J’avais hâte qu’elle existe depuis longtemps, je crois, sans le savoir », relate Fanny Bloom, qui a toujours trouvé le mot holistique très poétique.« L’holisme, c’est quand on s’intéresse à un objet dans son ensemble, sa globalité, son tout », rappelle-t-elle.
Du mot holistique, qu’elle prend « aujourd’hui à bras-le-corps », elle en a fait une « chanson poème » transmise d’une voix empreinte de vulnérabilité en se « souvenant qu’on est tous tellement connectés l’un à l’autre, mais aussi à la nature, au cosmos, aux émotions, au beau, au laid, au très grand, au très petit. ��a fait du bien de se le rappeler une fois de temps en temps ».
Je suis l’univers Et vous les étoiles qui me parcourent Vous êtes l’espace Et moi le temps qui suit son cours
Sur fond de synthés doucement sertis de cordes, la mélodie apaise. À mi-refrain, la cadence s’accélère avant de mieux décélérer, tel un retour à la quiétude introspective. Se greffe tout en délicatesse à ce viscéral morceau electro-pop le saxophone réconfortant de Jonathan Drouin.
Enveloppante,
donne envie, comme sa créatrice, de fermer les yeux et de s’abandonner à la douceur d’un rayon atterrissant sur notre main, de ne rien voir mais de tout sentir, telle une fréquence entre l’invisible et ce qui nous entoure.